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Histoires de radio

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Passionné de radiodiffusion et de télévision..

1967, Michel FREMY s'intéresse à la réception radio à longues distances sur Ondes Courtes et Ondes moyennes. Il étudie et suis de prét les phénoménes de propagation des ondes. A cette époque, une mission diplomatique belge se rend en Amérique du Sud et constate que les émissions de la RTB y sont inaudibles. De retour en Belgique, des explications sont demandées et l'on constate que depuis 3 ans les émissions vers l'Amérique du sud sont inaudibles et couverte par un émetteur de la voix de l'amérique qui utilise la méme fréquence! Michel FREMY est appelé à la rescousse par Monsieur Ficheroule et fait son entrée au Centre émetteur de Wavre afin de l'aider dans le choix des fréquences.

1968, SUD RADIO tente de se distinguer face é Radio Andorre. Claude Delépine, directeur général adjoint de SUD RADIO, veut sensibiliser les auditeurs que sa station est plus puissante et "va plus loin..", Il a entendu parlé de Michel FREMY, spécialiste dans l'écoute des stations lointaines. Il demande de nouer le contact é un ami établi en Belgique (après l'avoir suivi de l'Armée de Terre à Sud Radio en passant par Europe 1) de prendre contact afin d'établir une collaboration.

1969, Michel FREMY débute sa carriére dans l'audiovisuel comme technicien pigiste dans les stations périphériques: Europe1, RTL, RMC, Sud-Radio
Au départ de son mini studio de Bruxelles il prépare des éléments d'émissions pour de nombreuses stations de radio, entre autre: Sud Radio à Andorre, Radio Monté Carlo 205m à Monaco, Deutchlandfunk à Cologne, Radio-Canada à Montréal, RTBF à Bruxelles et méme les conseils techniques aux auditeurs de Radio Vatican.

1970, Il reprend la revue « Panorama DX » (qui donnera naissance à la revue «Télé Satellite »).
Un jour, il prépare un article sur la télédistribution. Les contacts presse passent mal avec CODITEL le premier céblo-opérateur d’Europe. Il s'y présente comme demandeur d’emploi! On n’avait jamais vu un candidat aussi passionnée; c’est l’engagement immédiat. Il y restera plusieurs années et fini par travailler en R&D.
Vu sa réputation de spécialiste en techniques de diffusion, les demandes de stations de radiodiffusion pour des interventions de monitoring et de conseils se multiplient: South African Broadcasting Corporation, Canadian Broadcasting Corporation, Radiotélévision Belge, tous les postes périphériques sans exception, méme les portes du 26 rue Beaujon lui sont ouvertes (Sofirad).

1971, Michel FREMY participe à la création de l'Office Européen de Radiodiffusion qui se charge de l'édition de la revue Panorama DX et d'un annuaire trimestriel des émissions mondiales de radiodiffusion en langue franéaise réalisé en collaboration avec le centre de réception de l'ORTF à Limours et le travail des centres d'écoutes de l'Union Européenne de Radiodiffusion à Jurbise et de Radio Canada.
Profitant de cette collaboration avec l'ORTF, il suit les formations de technico-réalisateur radio à la station école de Maisons-Laffitte.
La Voix de l'amitié, le service International de la RTB-BRT réve d'avoir une émissions pour les passionés de l'écoute radio à longue distance, mais ses moyens sont limités. Maurice Tilliére, responsable des émissions mondiales "La voix de l'amitié" propose "de préter les émetteurs et les antennes à l'O.E.R.". C'était une formule légale qui permettait à l'Institution de contourner son monopole en accordant des heures d'antenne à "des associations représentatives". Cette formule était utilisée entre autre les religions reconnues!

1972, étre appelé sous les drapeaux ne met pas en berne ses activités multimédia: Incorporé dans les Forces Belges en Allemagne au 4eme Bataillon des troupes de transmission de Weiden ( 4TTR ), il collabore à l'Etat-Major des Troupes de Transmission é l’installation des émetteurs TV des Forces Belges en Allemagne (Télévox) et partage ses soirées entre le DLF: Ici l'Allemagne, le service franéais du Deutchlandfunk ou il répond aux questions techniques des auditeurs et le BFBS (British Forces Broadcasting Service), dont il squatte le studio pour monter ses chroniques diffusées par les émissions mondiales de la RTBF à Bruxelles.

1973, au fil des mois, des contraintes de plus en plus importantes sont imposées par la radio belges, limitant ainsi le champs d'action:
Impossibilité d'utiliser le studio de l'émetteur de Wavre pour des questions syndicales: il était impensable qu'un Technico-réalisateur s'occupe de la réalisation et de la technique. Sans oublier qu'en plus d'un technicien à la table de mixage il en faut aussi un autre aux magnétophones!. Obligation d'utiliser l'ancien indicatif de la Voix de la Concorde (ex Service International de l'Office de Radiodiffusion Nationale Belge é Léopoldville au Congo Belge). Ne plus donner le nom et l'adresse de l'OER à l'antenne car cela portait confusiuon. etc..
Jean-Louis Huart, membre de l'O.E.R. et directeur des services techniques TV de Radio Canada propose à Michel FREMY a faire mouvement vers R.C.I. le service international de la Société Radio-Canada.

1974, Il produit et réalise des émissions et notamment, pendant 4 ans, une chronique hebdomadaire d’information technique (Allo DX informations présentée par Michel Thibaut, Franéoise Guyot, Danielle Sprumont et Luc Masuy spécialiste off-shore de la revue Panorama DX) pour R.C.I. ( Radio Canada Internationel ): le service international de la Société Radio-Canada. Cette chronique devient trés vite une source de référence. Il faut dire que Michel FREMY est souvent le premier informé des projets de développements suite é son activité de consultant et du réseau de correspondants et membres de l'O.E.R. qui occupent des postes clés dans la direction des radios et des équipementiers
"Je me suis toujours efforcé de garder une neutralité mais la situation étaient souvent trés cocasse: RTL m'annonce à titre confidentiel qu'ils vont augmenter la puissance en grandes ondes"
"Quelques jours plus tard, mon contact chez Thomson CSF le fabricant des émetteurs me confirme à titre confidentiel qu'ils sont en négociation avec RTL."
Un secret de polichinelle? Peut-étre pas car cette information gardée au placard pendant plusieurs semaines est devenue un scoop: Panorama DX et Allo DX Informations sur R.C.I. ont devancé la presse spécialisée radio et les quotidiens franéais.
Cette situation m'a rappelé un incident précédent: Le secrétaire général de RTL annonce à Jean-Pierre Imbach (Présentateur RTL et ex Radio Andorre) que l'on a discuté en Conseil d'Administration de la possibilité d'un rachat de Radio Andorre par RTL. Avant toute négociation, il est bon de prendre la température! L'info est diffusée dans Panorama DX sous la signature de Jean-Pierre Imbach..
Dés publication, Jean-Louis Marquet directeur de Radio Andorre réagit: il lui téléphone pour en savoir plus mais adresse une lettre à Panorama DX signalant qu'il n'y avait rien à vendre!
Vu la confirmation qu'il n'y avait rien à vendre, Jean-Pierre Raymond (Techico-réalisateur de Max Meynier à RTL) fut envoyé en Andorre pour étudier les possibilités d'installation d'un émetteur synchronisé, mais le projet fut abandonné.

1976, Suite à la Création, en Belgique, de l'International Press Center de Bruxelles Michel FREMY assure un support technique aux correspondants de presse: entre autre pour Europe 1, RMC Radio-Monte-Carlo, RTL, RFE-RL Radio Europe Libre - Radio Liberté.

1978, Bernard Chrétien, administrateur de l'Office Européen de Radiodiffusion et Président de l'Alliance des Clubs de Réception Radio se tue dans un accident de la circulation. Michel Frémy recentre les activités de l'O.E.R. vers la production audio et l'assistance technique.
Le 11 mars 1978, il se rend à Paris et céde l'Alliance des Clubs de Réception Radio et la revue Panorama DX au Club Ondes Courtes International Franéais. "Un week-end que l'on ne peut oublier, après avoir rencontré Patrice de Goy, le président de C.O.C.I.F., je me rends au studio de Génération 2000 rue de la Boetie: "Je déjeune avec Thomas Sertilange et Bernard Tilloloy, Au cours du repas, une question m'est posée:" "Comment échapper au brouillage de TDF?"
"Oubliant le devoir de réserve que je m’étais toujours imposé de consultant et réalisant je n'étais plus journaliste depuis quelques heures, mon envie d'en savoir toujours plus reprend le dessus et j'arrive en quelques heures à tout connaitre sur le dispositif mis en place par l'état.
L'après-midi, je quitte Génération 2000 en direction le centre d'écoute de Limours. On m'y explique le mode opératoire: Un récepteur scannait la bande FM et détectait les émissions des radios libres et isolait les fréquences de Radio France. Les émetteurs de brouillage de la Tour Eiffel et des Buttes Chaumont étaient télécommandés et se callaient sur ces fréquences. après un certain temps l'émetteur de brouillage se coupait afin de permettre au scanner de vérifier si la station était toujours la!"
Bernard Tilloloy a fait un choix judicieux: Radio Génération 2000 utilisa la fréquence de l'émetteur Radio-France de Rouen! Une fréquence émiracleé: elle était oubliée par le brouillage car l'émetteur de Rouen était capté à Limours alors qu'il n'est pas audible dans la cuvette de Paris.
Suite à des pressions, Génération 2000 fut brouillée à quelques reprises et ce manuellement par les techniciens pendant qu'ils effectuaient la maintenance des émetteurs. Trés vite un contre-ordre arrivait de Limours oé plusieurs techniciens étaient membre de l'O.E.R.!

1979, après 10 ans de radio, la perte de 2 fidéles collaborateurs des premières heures, l'arrivée des radio libres donnent envie de tourner la page après avoir arpenté les couloirs, studios, émetteurs et centres de contréle..

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